Bienvenue sur le blog de la FSU TERRITORIALE d' ISSOIRE (anciennement sduclias)
Ce blog au service des agents des collectivités locales.
Vous y trouverez des infos en rapport avec la Fonction Publique Territoriale, de l'actualité, des aides diverses.
N'hésitez pas à nous contacter pour toute question, information.
FSU TERRITORIALE ISSOIRE
46 Bd Jules Cibrand 63500 Issoire
04.73.89.66.28
fsuterritoriale.issoire@gmail.com
Dominique: 06.30.71.69.39
Vincent: 06.52.07.04.84
Les vendredis de 8h30 à 15h
Il serait souhaitable de prendre rendez-vous au
fsuterritoriale.issoire@gmail.com
>> Toutes les rubriques <<
· Actualité (69)
· REGIME INDEMNITAIRE (11)
· Qui nous dirige? (2)
· ATSEM (5)
· RETRAITES (13)
· DECENTRALISATION REFORME TERRITORIALE (15)
· Santé (8)
· RYTHMES SCOLAIRES (8)
· ELECTIONS PROFESSIONNELLES (4)
· Travail social (2)
· Catégorie C Le compte n'y est pas
· Nouvelle grille de la catégorie C
· Comparatif entre France et Allemagne
· Police Municipale et gardes champêtres La fusion
· ATSEM
· GRILLE DE LA CATEGORIE C
· Catégorie C négotiations salariales
· Revalorisation des carrières
· Nouvelle grille de la catégorie C
· Non titulaires/ Rémunération
· Refonte des rénumérations C
· MAP et RGPP
· Nouvelle grille catégorie C ech 5/6
· Grille rénumération cat C
· Nouvelles grilles:le ministère doit revoir sa copie
tout à fait de votre avis. pour le moment, nous sommes encore en pleines négociations, mais il est vrai, que e
Par sducliasissoire, le 21.06.2013
je pense que le gouvernement va amuser les syndicats jusqu'en 2014 alors que l'urgence c'est maintenant. une c
Par Baouche, le 21.06.2013
bonne journeehttp:// brillant-de-la -saule.centerb log.net
Par brillant-de-la-sau, le 12.03.2013
Date de création : 05.12.2012
Dernière mise à jour :
07.04.2018
154 articles
La grogne des maires sur les rythmes scolaires prend de l’ampleur
Pouzet/SIPA
L’Association des maires de France exige une “remise à plat” des modalités du financement de la réforme des rythmes scolaires et demande “en urgence” un rendez-vous sur le sujet avec Jean-Marc Ayrault. Son coût financier ne peut être supporté par les communes, affirme-t-elle.
La fronde contre la réforme des rythmes scolaires s’étend dans les territoires comme à l’Assemblée nationale. Dans un communiqué publié mercredi 2 octobre, l’Association des maires de France (AMF) demande au gouvernement de répondre “sans attendre”aux préoccupations des maires “sur les conditions de mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires tant au niveau organisationnel que financier”. Et sollicite une réunion “en urgence” avec le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, “sur tous les aspects de la réforme”.
L’AMF juge indispensable une remise à plat des modalités du financement de la réforme, “dont le coût ne peut être supporté par les communes”. L’association insiste : “Un courrier adressé le 1er août au Premier ministre, jusqu’alors resté sans réponse, rappelait que cette réforme exigeait, pour éviter des inégalités dans les activités offertes aux enfants, des financements durables que n’apportait pas le fonds d’amorçage.”
Une commune sur 5 a appliqué la réforme
Moins de 20 % des communes possédant une école seraient passées à la semaine de quatre jours et demi à la rentrée de septembre 2013. Pour les accompagner, un “fonds d’amorçage” de 250 millions d’euros a été mis en place. Insuffisant pour les maires de France, qui ont chiffré entre 600 et 800 millions d’euros par an le coût de la réforme pour les collectivités. “Ce n’est pas la baisse des dotations qui permettra de financer cette dépense nouvelle”, pointait récemment dans nos colonnes Jacques Pélissard, le président de l’AMF. Il ajoutait : “La concertation a été insuffisante et les impacts organisationnels et financiers n’ont pas été convenablement pris en compte”.
Dans son communiqué, l’AMF demande par ailleurs la suspension des directives adressées
par la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) limitant aux trois nouvelles heures périscolaires l’allègement des normes d’encadrement des accueils de loisirs périscolaires, et donc leur coût. Pour ces heures-là uniquement (et à titre expérimental pour trois ans), le taux d’encadrement a été ramené à un animateur pour 14 enfants chez les moins de 6 ans (un pour 10 auparavant) et à un animateur pour 18 enfants chez les plus de 6 ans (un pour 14 auparavant).
Échanges musclés à l’Assemblée
Mais ces taux, a précisé l’association à l’AFP, ne concernent pas les activités de garderie et de surveillance des enfants (hors activités de loisirs, donc), pour lesquelles les communes n’ont pas de taux d’encadrement à respecter. Cette double réglementation “complique l’organisation” des
activités périscolaires, selon la même source. L’AMF “exige”de la Cnaf une véritable concertation, “indispensable à la mise en œuvre de la réforme dans des conditions supportables”.
Enfin, pour les communes ayant opté pour une application de la réforme à la rentrée 2014, les maires jugent que “l’accélération du calendrier d’élaboration du projet d’organisation de la semaine scolaire et du projet éducatif territorial, imposée par les Dasen (directions académiques de l’éducation nationale, ndlr), n’est pas acceptable”.
Ils réclament“un délai suffisant pour conduire la concertation complexe avec les enseignants, les parents, le milieu associatif et, pour les transports scolaires, avec les conseils généraux, pour aboutir à un projet de qualité, dans l’intérêt de l’enfant”.
La mise au point de l’AMF intervient au lendemain d’échanges musclés sur le sujet à l’Assemblée nationale entre le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, et l’opposition. Le patron de l’UMP, Jean-François Copé, a solennellement demandé au gouvernement “de reporter cette réforme avant que la colère du peuple de France”ne l’oblige à démissionner. Réponse du ministre : “On a compris que vous aviez un rendez-vous politique avec les municipales, faites attention à ne pas enfourcher ce cheval, vous risquez de tomber et la chute sera lourde.”
Le ministre a encore défendu le succès de sa “bonne réforme incontestée” à la sortie d’une réunion dans la foulée du Conseil des ministres, mercredi 2 octobre en début d’après-midi. Vincent Peillon a admis que quelques “efforts” sont nécessaires, se disant toutefois “d’une grande sérénité parce qu’on est en train de mettre une réforme en place dans l’intérêt des enfants”.
Sylvain Henry
Lire aussi :
- L'interview de Jacques Pélissard, "Le texte de décentralisation porte des efferts pervers pour les communes" dans laquelle le président de l'AMF détaille les conséquences de la réforme des rythmes scolaires (août 2013)
-Les élus locaux se disent étranglés financièrement (septembre 2013)